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J Natl Compr Canc Netw ; 21(9): 924-933.e7, 2023 09.
Article de Anglais | MEDLINE | ID: mdl-37673109

RÉSUMÉ

BACKGROUND: The burden of colorectal cancer (CRC) is increasing in Sub-Saharan Africa (SSA). However, little is known about CRC treatment and survival in the region. METHODS: A random sample of 653 patients with CRC diagnosed from 2011 to 2015 was obtained from 11 population-based cancer registries in SSA. Information on clinical characteristics, treatment, and/or vital status was obtained from medical records in treating hospitals for 356 (54%) of the patients ("traced cohort"). Concordance of CRC treatment with NCCN Harmonized Guidelines for SSA was assessed. A Cox proportional hazards model was used to examine the association between survival and human development index (HDI). RESULTS: Of the 356 traced patients with CRC, 51.7% were male, 52.8% were from countries with a low HDI, 55.1% had colon cancer, and 73.6% were diagnosed with nonmetastatic (M0) disease. Among the patients with M0 disease, however, only 3.1% received guideline-concordant treatment, 20.6% received treatment with minor deviations, 31.7% received treatment with major deviations, and 35.1% received no treatment. The risk of death in patients who received no cancer-directed therapy was 3.49 (95% CI, 1.83-6.66) times higher than in patients who received standard treatment or treatment with minor deviations. Similarly, the risk of death in patients from countries with a low HDI was 1.67 (95% CI, 1.07-2.62) times higher than in those from countries with a medium HDI. Overall survival at 1 and 3 years was 70.9% (95% CI, 65.5%-76.3%) and 45.3% (95% CI, 38.9%-51.7%), respectively. CONCLUSIONS: Fewer than 1 in 20 patients diagnosed with potentially curable CRC received standard of care in SSA, reinforcing the need to improve healthcare infrastructure, including the oncology and surgical workforce.


Sujet(s)
Tumeurs du côlon , Plan de recherche , Humains , Mâle , Femelle , Études de suivi , Établissements de santé , Afrique subsaharienne/épidémiologie
2.
Article de Français | AIM (Afrique) | ID: biblio-1259038

RÉSUMÉ

Contexte et objectif. Les ingestions de caustiques chez l?enfant sont préoccupantes en raison de l?augmentation de leur fréquence et des difficultés inhérentes à leur prise en charge. L?objectif du présent travail était de décrire le profil clinique, épidémiologique et évolutif des enfants avec lésions caustiques.Méthodes. Il s?est agi d?une étude transversale, réalisée entre les 1er janvier 2014 et 31 décembre 2015, dans les services de Pédiatrie du CHU et les centres d?endoscopie digestive de Brazzaville. Tous les enfants ayant ingéré un produit caustique et hospitalisé pendant la période d?étude ont été inclus après l?obtention du consentement du parent et/ou tuteur légal. Les paramètres étudiés ont été : l?âge, le sexe, la nature et la quantité du produit ingéré, l?attitude de l?entourage de l?intoxiqué, les signes cliniques, les résultats endoscopiques selon la classification de Zargar, les modalités thérapeutiques et évolutives.Résultats. Sur 8292 enfants hospitalisés pendant la période étudiée, 68 avaient ingéré un caustique, soit une fréquence hospitalière de 0,8 %. Leur âge moyen était de 23,6 mois (extrêmes de 2 mois et 16 ans). Le sexe masculin était prédominant (57,4%). L?ingestion était accidentelle dans 88,2% des cas et volontaire dans 11,8% des cas. Les facteurs favorisants l?ingestion étaient fréquemment le mode de stockage du caustique (81,5%) et l?inattention ou négligence du tuteur (10,8%). L?eau de Javel était le caustique le plus incriminé : 37 cas (54,4%), suivi de la soude caustique 20 cas (29,4%). La quantité estimative ingérée était supposée minime dans 61,7% des cas. Des gestes inadaptés ont été pratiqués, par l?entourage avant la consultation médicale chez 45 enfants (66,1%). Les symptômes dominants étaient digestifs (47%) ou neurologiques (25%). Le délai moyen de réalisation de l?endoscopie était de 48 heures chez 60 enfants (88,2%). L?endoscopie avait mise en évidence des lésions dans 51,7% des cas au stade I (12 cas), stade II (16 cas) et stade III (3 cas). Les facteurs de gravité des lésions caustiques étaient les gestes inadéquats dans 85% des cas et le non-respect du jeûne dans 9%. Les Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) étaient administrés dans 50% des cas. L?évolution était favorable dans 73,5% des cas.Conclusion. Les lésions caustiques rendent compte de près d?un percent d?admissions infantiles hospitalières. Elles sont le plus souvent accidentelles, favorisées par le mode de conditionnement des produits caustiques dans des flacons d?eau minérale et stockés dans des endroits non appropriés. La prévention consiste à l?éducation des populations pour éviter la survenue de ces accidents


Sujet(s)
Accidents domestiques/prévention et contrôle , Enfant hospitalisé , Congo , Endoscopie digestive , Hydroxyde de sodium/intoxication
3.
Article de Français | AIM (Afrique) | ID: biblio-1259042

RÉSUMÉ

Contexte et objectif. Les polypes coliques et rectaux sont des états précancéreux du côlon et du rectum. Leur dépistage contribue au diagnostic et aux traitements précoces du cancer colorectal (CCR). L?objectif était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et endoscopiques des polypes et d'en déterminer les particularités.Méthodes. Il s'est agi d'une étude documentaire couvrant la période allant du 1er juin 2013 au 31 mai 2015 dans deux centres d'endoscopie de Brazzaville. Tous les patients ayant bénéficié d'une endoscopie digestive basse sur un côlon bien préparé ont été inclus. Les endoscopies non contributives, du fait de la mauvaise qualité de la préparation, ont été exclues. Les variables d?intérêt comprenaient le sexe, l'âge, l'indication de l'examen et les résultats endoscopiques.Résultats. Nous avons colligé 830 endoscopies basses exploitables pendant la période d'étude, parmi lesquelles 593 coloscopies et 237 rectoscopies. Les polypes ont été rencontrés chez 49 patients soit 5,42% des cas.Il y avait 32 hommes et 17 femmes, avec un sexe ratio de 1,8/1. Leur âge moyen était de 49,3 ans (extrêmes de 5 ans et 73 ans). Les indications de l'examen étaient des rectorragies (30,61%), des douleurs abdominales (28,57%), des troubles du transit (32,65%), la surveillance d'un patient opéré d'un CCR (10,2%), des proctalgies (6,12%), une anémie microcytaire hypochrome (4,08%), une masse abdominale (4,08%), une altération de l'état général (2,04%), et un dépistage du CCR (2,04%). Le polype était unique chez 27 cas (55,1%), entre deux et 10 chez 15 sujets (30,61%) et supérieur à 10 chez 3 autres patients (6,12%). Dans 22 cas (44,89%) il s'agissait d'un polype plan, dans 15 cas (30,61%) d'un polype pediculé dans 12 cas (24,49%). Le siège était le rectum (51,02%), le côlon gauche (40,81%), le côlon transverse (10,2%), et le côlon droit (24,48%). La taille du polype était supérieure à 5mm chez 13 cas (28,88%). L'aspect macroscopique était dans la majorité des cas bénin (73,33%). L'exérèse du polype a été réalisée à la pince froide et à l?anse diathermique, respectivement chez 12 cas (24,48%) et 15 cas (30,61%).Conclusion. Les polypes colorectaux rendent compte de cinq pourcent d?admission hospitalière à Brazzaville. En raison de l'âge jeune de survenue des CCR au Congo, il serait judicieux de réaliser, une exploration endoscopique devant des signes d'appel, même peu spécifiques, chez le sujet jeune d'une part et de développer le dépistage chez les sujets à risque


Sujet(s)
Polypes coliques/épidémiologie , Tumeurs colorectales , Endoscopie , Proctoscopie
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